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Les Jeunes Sapeurs-Pompiers

 

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   Les jeunes sapeurs passent d'abord par "l'école de la vie"

Le Centre de Secours de Neuves-Maisons a ouvert son école de jeunes sapeurs-pompiers.

Un bon moyen de vérifier la solidité de sa vocation.

Cours sur les grades avec les JSP Photo Alexandre Marchi

Une petite poignée de filles parmi une forte majorité de garçons.

Dans ce groupe d'une vingtaine d'adolescents et de pré-adolescents, se trouve peut-être la relève du centre de secours de Neuves-Maisons qui a ouvert son école des jeunes sapeurs-pompiers (JSP), le 23 septembre, avec l'aval du directeur du service départemental d'incendie et de secours, le colonel Bernard Modéré.

Dernière créée en Meurthe et Moselle, elle va accueillir ses "classes" pour former, en trois à quatre ans, des élèves capables de décrocher leur brevet de cadet.

Casquette rouge vissée sur la tête, une combinaison bleue avec une bande réfléchissante qui leur barre la poitrine et les épaules, les JSP ont plus qu'un air de ressemblance avec leurs aînés volontaires ou professionnels du corps local commandé par le lieutenant Yves Logeard.

Ordre serré avec une partie du groupe de JSP Photo Alexandre Marchi

Rigueur militaire

Un détail de la tenue signe, cependant, une nette différence avec celle des adultes: les bottes.

Elles sont certes noires, comme les vraies, mais elles sont en plastique. Les JSP auraient préférés du cuir.

Le chef de corps surveille de près l'instruction des jeunes pousses, inspirée par une certaine rigueur militaire. Paradoxe pour ces jeunes qui ne connaîtront jamais le service national, ils doivent marcher au pas. Les filles comme les garçons.

Pas facile de garder la cadence sans se tromper de pied. Le bruit discordant de certaines bottes sur les graviers couvrant l'espace d'entraînement derrière la caserne trahit l'erreur de jambe des plus maladroits.

La coordination des geste, utiles à certaines manoeuvres en cours d'intervention, viendra progressivement en même temps que seront assimilées les bases du métier dispensées par cette " école de la vie", selon une image du lieutenant Logeard.

Où l'on ne parle pas seulement de technique de secourisme, mais aussi de respect et de discipline. Il en faudra plus tard. Pas si tard que cela  parce qu'à 16 ou 17 ans, les JSP pourront déjà passer un premier diplôme qui leur ouvrira l'enseignement de spécialisations jusqu'à 18 ans.

Libre ensuite au jeune sapeur, devenu un homme ou une femme, d'appliquer ce qu'il a appris en s'engageant dans la voie du volontariat ou celle de la professionnalisation via un cursus universitaire et la sanction d'un concours.

Il est clair que de cette formule d'école, dans laquelle ils investissent du temps et des moyens, les pompiers espèrent voir surgir une relève.

Frédéric CLAUSSE

                        

" Les filles aussi"

Charline Saucy est déterminée à devenir pompier professionnel

Charline Saucy, JSP à Neuves-Maisons       Son engagement est motivé par une attirance pour le métier que Charline nourrit depuis sa petite enfance.

" Quand on était petit, mon cousin s'amusait à enflammer des petits bouts de papier. Ca m'énervait et je les éteignais avec les pieds", dit Charline Saucy.

Originaire de Pulligny, la jeune fille de 13 ans vient de donner l'une des deux principales raisons qui l'ont poussées à enfiler la tenue des JSP de Neuves-Maisons.

La seconde est a priori la plus déterminante: un incendie a éclaté à Pulligny dans un hangar appartenant à sa grand-mère et l'a poussée à devenir professionnelle après avoir vu les pompiers lutter contre le feu.

Son projet d'avenir, Charline l'a arrêté au cours de sa petite enfance et le maintient malgré la force des commentaires. " C'est un métier pour les garçons" a-t-elle souvent entendu, mais " il y a aussi des filles" , a-t-elle aussi souvent répondu.

Aujourd'hui collégienne, la jeune fille soutenue par ses parents affirme qu'elle orientera sa scolarité pour monter un jour dans les engins.

Si elle atteint son but, Charline sera la seule fille de la famille à porter la tenue, y compris dans les circonstances les plus dramatiques.

Ses copains rigolaient au début. " Tu n'arriveras pas à faire ça", disaient-ils. Son inscription à l'école les a fait mentir et ils auraient même reconnu leurs torts.

Frédéric CLAUSSE

 

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Révision : 10 février 2003 .

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